Fermeture temporaire ou définitive du blog

Bonjour et merci à tous ceux qui ont bien voulu parcourir ce blog à un moment ou un autre, j’ai pris la décision pour de multiples raison de fermer ce blog de manière temporaire ou peut-être définitive.
Si pour une raison ou une autre, vous désirez prendre contact avec moi, veuillez le faire de préférence sur mon adresse e-mail  ou éventuellement sur GB par mp… (en sachant que je ne m’y connecte plus que de manière très épisodique).
Avec tous mes sincères regrets

Attention ce blog va progressivement disparaître, si vous voulez savoir où continue mon blog, contactez-moi rapidement.

Ygerne

Published in: on Mai 29, 2010 at 9:03  Comments (2)  
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Le premier rosier!

Ici, le travail s’accélère en exponentielle avec le retour du soleil, des douces températures et de pluies régulières mais mesurées, une exception! Décidément la météo de la région est complètement déboussolée!
Je n’aurai guère le temps de laisser des articles dans les trois mois qui viennent au moins mais essaierai de mettre quelques photos avec une ligne ou deux de commentaires!
Alors pour ce matin, quelques clichés de Canary Bird, un petit rosier tout simple et le plus précoce de nos chéris plus ou moins épineux qui cette année sont en grande forme et ont accueilli comme presque tous les ans depuis les années 80, des petits nouveaux!
Canary Bird a été implanté en début d’automne 2009 et nous enchante déjà!
Il m’avait fait de l’oeil par son port et son feuillage original puisqu’il n’est pas remontant mais je ne m’attendais pas à cette profusion de grosses  fleurs simples , des sortes d’églantines d’or.

Elles s’ouvrent progressivement , tout le long des rameaux  et durent longtemps, avec un très léger parfum.

Pour l’instant, il faut aller le percevoir un genou en terre mais Canary Bird devrait avec le temps former un agréable buisson d’environ 2 m en tous sens, avec un port flou et léger que la tramontane mettra bien en valeur d’autant que son feuillage est pratiquement persistant ici!

Il existe deux  Canary Bird:  le notre, plus doré et plus récent, est un modeste mais précieux hybride de xanthina  créé dans les années 40 par un producteur anglais inconnu, grâce lui soit rendu!
Ne dit-on pas sous le manteau qu’il pourrait si on le traite bien refleurir sporadiquement durant l’été?
Je vous tiendrai au courant du délicieux chant de notre bel oiseau!

Published in: on avril 13, 2010 at 9:05  Comments (2)  
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L’avant, l’après…

Si je n’ai pas écrit, ce n’est par excès de lamentations face à l’état du jardin après cet hiver désastreux tant par le gel que par la neige mais bien par excès de travail!
Plus de 6 h de besogne en moyenne au jardin  chaque jour. Pas le temps d’être triste, ni en colère (c’est plus mon style!), pas le temps d’avoir des regrets pas plus que des remords (ça ne me ressemble pas non plus!).
Par contre, outre, un travail de nettoyage colossal, un virage à angle droit dans la gestion du jardin et ce que j’en attends.
Plus d’exotiques qui ne tiennent pas le gel, je les donne peu à peu quand elles ont une chance ailleurs et qu’elles ont supporté sans  trop de dégâts, ce qui vient de se passer.
Des abattages d’arbres, de l’élagage régulier à prévoir sur ce qui reste , seule façon de différer le pire pour les mimosas par exemple.
Déplacements des plantes fragiles et un peu en limite de rusticité dans les endroits les plus protégés du jardin.
Remplacements de celles-ci par des plantes rustiques et sans soucis.
Je reprendrai un peu tout ça au jour le jour, au fur et à mesure de la présentation des lieux, des plantes.
Je n’ai pris que de très rares photos , ces trois dernières semaines.
Une petite rétrospective…si vous voulez un aperçu du jardin de l’Aspre sous la neige, vous pouvez jeter un coup d’oeil ici!
http://gardenbreizh.org/photos/ygerne/album-21730.html
C’était avant la neige, un des tous premiers à débourrer, ses bourgeons sont en végétation depuis la fin de l’automne, le sorbaria sorbifolia  Sem, un ravissant arbuste, une valeur sûre dont je reparlerai bientôt!


Celui qui fait au jardin ce que je ne peux déjà plus faire ( mais en ce qui concerne la taille de la haie de lauriers trentenaires, l’ai-je jamais pu?),  a juste eux le temps de finir de la tailler sévère, nous avions bien trop attendu, juste avant la neige. Elle se remplume déjà et la neige l’aurait massacrée. Qu’il en  soit grandement remercié! Elle nous fera de l’ombre de nouveau cet été!
Les mimosas ont fleuri avant et après la neige, ils ont été sévèrement élagués, le prochain billet sera pour eux!
Histoire d’adoucir un peu les choses, j’ai pris le temps quand même de faire des confitures de cédrat Main de Boudha, cela a été du sport et n’est pas encore tout à fait finalisé, je vous raconterai. Reste que les fruits sont très esthétiques surtout je trouve, quand ils sont sur l’arbre qui est encore tout petit mais redémarre dare dare, déjà à l’extérieur. Nous tournons autour de 10° minimum la nuit et de 18° le jour, contraste saisissant avec la neige, les Aspres c’est ça!Et puis au fait, vous avez le bonjour de Riquet le criquet migrateur,découvert dans la haie de lauriers et qui a du se trouver une petite cache le temps que la neige passe…j’ai vu la première hirondelle, un couple de cigognes.  Le faisan s’énerve après sa compagne dans les fourrés juste au delà de la clôture du fond et si je suis toujours à travailler au jardin au crépuscule, c’est accompagnée par les trilles du rossignol qui cherche fortune amoureuse à peine arrivé!

Coma neigeux

Impossible de trouver temps et surtout courage pour écrire à propos de la catastrophe que nous n’avons toujours pas fini de gérer, loin s’en faut et pourtant nous n’avons pas été les plus touchés.
Il a neigé 20 heures de rang sur le jardin de l’Aspre, avec un point culminant lundi en fin de matinée. Il neigeait à mouchoirs comme on dit ici et ce n’est guère un euphémisme, des flocons de poudreuse, très lourde, de la taille d’une bonne cuillère à soupe se sont délicatement posés sur tous les végétaux! A terme,  50 à 60 cm de neige!
Grosse casse sur la plupart des persistants et particulièrement sur les grands arbres comme les cyprès, les mimosas, les eucalyptus, d’autant plus que la dite neige a gelé dans les nuits qui ont suivi avec des températures minima de -7° à – 2° selon les endroits du jardin.
Ce vendredi matin, la neige persiste au sol sur toutes les zones peu ensoleillées, forme des congères là où nous avons déneigé et les gradins par exemple sont toujours recouverts d’une couche de plus de 10cm de neige surmontée d’une pellicule de glace:  impossible de déneiger sans abîmer les végétaux qui sont coincés dessous!
Avant des photos détaillées selon les végétaux, quelques unes  qui résument l’épisode que je viens de vivre. J’ai pris des risques que je regrette à présent mais qui ont été pertinents, le jeune mimosa Boudu que j’ai connu jeune scion de 20 cm et qui culmine à plus de 6 m à présent, n’a perdu qu’une seule petite branche et sa floraison n’a pas été atteinte du tout! Joseph le vieux mimosa bien que je l’ai déneigé lui aussi plusieurs fois, avait un port trop étalé, il a perdu quatre grosses branches charpentières…aurai-je le courage de faire d’autres photos, de ce qu’il en reste à présent et après élagage d’ici quelques jours… il le faudrait!Armée d’une baguette de cuivre, légère et rigide, pour les petits végétaux ou simplement de balais à longs poils,
j’ai du utiliser l’échenilloir qui monte à 6 m et lui donner un ballant maximum, pour déneiger avec suffisamment de force les grands arbres!
A me voir, si petite, au pied de ces géants en souffrance, j’en tremble rétrospectivement et mesure mon inconscience et la prise de risque disproportionnée. J’aime trop ces arbres dont je m’occupe!
Quoi qu’il arrive à présent, je ne planterai plus jamais de mimosas au jardin, ils ne sont pas adaptés à notre climat, c’est pur égoïsme de les y implanter! De même la plupart des eucalyptus, des palmiers, des bananiers, et nombre d’autres exotiques!
Pour ceux-là, il faut avoir la chance de posséder une serre et solide , car nombre d’entre elles, qui servent au maraîchage dans la région, se sont effondrées, l’année sera dure pour les agriculteurs!

Constance au crépuscule

Avec un titre pareil, on s’attendrait à une idylle romantique. C’est d’ailleurs un peu ça. Constance , c’est notre amandier et le crépuscule, l’heure où la lumière est la plus belle au jardin de l’Aspre.
Les premières fleurs de Constance signent le début incontestable du printemps et à les découvrir , j’ai chaque année le coeur qui s’emballe et les genoux mous !
On s’en est encore une fois sorti , de cet hiver, de la petite mort végétale, de cette lumière froide et minimale. Celui-ci a été affreux, à tous points de vue, un grand soulagement m’envahit ce soir.
Mon baiser sur la première fleur de Constance depuis presque 10 ans, confirme le pacte d’amour que j’ai passé avec ce jardin!
Quand j’y suis arrivée, Constance n’était pas là ou si plutôt mais plus que discrète, inexistante dès le mois d’avril, petit rejet perdu dans les hautes herbes, elle était rabattue au sol!
C’est par hasard qu’un soir comme celui-ci, je l’ai repérée, pas à ses fleurs, elle était trop petite, à la forme de ses feuilles minuscules, à son bois noir et luisant.
Constance est bien plus grande que moi à présent, elle nous offre chaque année des amandes à foison et très souvent philippines, sa floraison est tardive mais ses fleurs sont grandes et d’un délicat rose tendre. De son incognito, elle garde un tronc tordu et bizarre mais a su rester élégante.
J’ai passé bien des heures au jardin aujourd’hui, ce matin dos à la Tramontane à désherber les gradins où la terre trempée me donnait l’onglée, cette après-midi sous le bouleau à établir ce massif surélevé et ce banc d’aromatiques dont j’ai le projet depuis si longtemps. J’y ai planté une jaborosa integrifolia, des tiarellas ‘Spring Symphony’, rempoté de la menthe verte et de l’estragon et nettoyé, ratissé, empli des containers de déchets, transporté des llauses pour cerner le massif, prélevé des boutures racinées de lierre panaché et encore mille autres choses. J’ai salué mon chardonneret favori et regretté de n’avoir pas revu le tarin des aulnes aperçu hier.
Après un dernier tour de jardin, où les pensées râlent après les trombes d’eau qui salissent leurs robes de velours, j ‘ai terminé juste avant la tombée de la nuit sous des gouttes glacées portées par le vent et j’avoue que malgré ma fatigue, je suis ce soir, ravie!
Mars nous apportera sans doute encore des jours froids, les mauvaises langues disent même de la neige mais il flottait dans l’air ce soir un parfum que je vous laisse deviner, oui…c’est arrivé, ils sont en fleurs!

Published in: on mars 4, 2010 at 6:52  Comments (4)  
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Pas de panique!

Enfin si! Je m’aperçois que cela fait bien trop de jours que je n’ai écrit ici, c’est sans doute parce que justement j’ai trop à dire!
C’est confirmé le printemps arrive à grands pas et avec lui toutes les tâches jardinières que l’on ne peut différer, les premières annuelles à mettre en place , histoire de partager cette gaité printanière et  le faux-semis de la pelouse qui est enfin abouti, la grande aventure gazonnière peut commencer!
Les lauriers que le plus grand et le plus costaud des jardiniers a attaqué plein de courage et de patience, c’est qu’elle mesure une sacrée longueur la laurière à tailler.
Les déchets verts qui s’entassent, les criquets migrateurs qui vadrouillent, les bulbes qui sortent un peu partout, le miracle de cette terre souple, elle ne l’est jamais ici en février! La nouvelle griffe qui me fait presque toute seule de superbes plate-bandes…les seaux de mauvaises herbes qui se remplissent à vitesse maximum!
Grosse agitation en fait, qui j’espère sera suivie d’effets! mon copain le crapaud, dérangé dans la haie, le proclame haut et fort, ça y est la saison 2010 a commencé au jardin de l’Aspre!

Published in: on février 26, 2010 at 6:01  Comments (4)  
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Evasion

Il faisait beau hier et doux aussi, à partir de 10h, nous aurions presque cru que le printemps était arrivé!
Entre jardinage et bricolage, particulièrement stressant, une plinthe cacao en bas d’un mur blanc , blanc, blanc, où le moindre coup de pinceau en trop devient une bavure hideuse, j’avais besoin d’évasion!!
Le Canigou encore bien enneigé nous faisait de l’oeil. Nous avons filé à ses pieds, attrapé au vol ou presque un sandwich, (vous savez, de ceux qu’il ne faut surtout pas manger mais qui sont parfois néanmoins délicieux!) puis repris quelque altitude pour admirer une magnifique vue d’ensemble. Les couleurs changent imperceptiblement le long de la vallée de la Tet, le bois des saules tourne à l’orange et celui des aulnes au cramoisi, ça bourgeonne imperceptiblement ici ou là.

Cependant en altitude, l’hiver règne toujours en maître, avec 12° ou non, la carline commune brille au soleil mais ce ne  sont que ses fleurs sèches  de l’année passée. Un magnifique églantier dont je reviendrai chercher des boutures (fatale erreur, je n’avais pas l’indispensable sécateur dans la boîte à gants!), nous offrait de magnifiques cynorhodons  tellement charnus et  pourprés, qu’ils n’ont du probablement  leur survie qu’à la rareté de la gent ailée à cette altitude!
De retour vers le désherbage indispensable de mes chères plate-bandes, au soleil pour une fois et sans trop de vent, nous nous sommes arrêtés en chemin pour découvrir une toute nouvelle pépinière aux portes du Conflent et nommée de même d’ailleurs! Acceuil très chaleureux, tenue et propreté impécable, des plantes variées et en bonne santé, rien que du positif!
Nous avons même déniché, nous qui sommes si bien pourvus, un intrigant petit rosier couvre-sol semi-persistant qui serait un ‘Nozomi’ sans en être un, puisque remontant, peut-être ‘Bingo’, sa floraison nous le dira!
Et rareté à présent une aubépine blanche, celle de notre enfance, la monogyne précisément ou épine blanche. Menacée de trépas en raison du feu bactérien, il y a une dizaine d’années, elle réapparait en pépinière après sévère sélection des sujets les plus résistants!
De toutes façons, la plus vieille épine blanche de France aurait près de mille ans, alors tous les espoirs sont permis…pour la nôtre! J’attends avec impatience  sa première floraison et ses senteurs de miel qui embaument encore ma mémoire!

Published in: on février 21, 2010 at 9:13  Comments (2)  
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En bref

Depuis quelques jours, je suis un rien débordée, il y a eu de très bons moments et des fichus quarts d’heure, au jardin comme ailleurs…comme dans la vie de tout un chacun!
Alors en images, petit bilan:
Très, très froid, neige et glace, des plantes en difficultés encore et encore et des plantations différées;
Des auxilliaires ailés bien gâtés mais qui pour l’instant n’ont toujours pas goûté à mes suspensions de fruits secs et confits!
Un bulbe d’amaryllis qui m’a un peu déçue, original c’est vrai mais avec une durée de floraison très limitée et des fleurs bien petites!

Du rangement, du rangement…dans les graines, les étiquettes, les classeurs de photos relatifs au jardin, là pas d’illustrations, imaginez seulement un grand tourbillon et pas mal de poubelles pleines!
La décision de déplacer le début de mon année à l’équinoxe de printemps parce que je suis jardinière avant tout autre chose à présent, la décision aussi de vivre mes passions…toutes! sans attendre et avec le moins de concessions possibles!
De très courtes nuits, de très longues journées et une grosse fatigue mais somme toute assez créative!
Deux repères au jardin de l’Aspre: le premier bouton de coquelicot, encore fermé bien sûr et la taille à quatre mains (et ce n’était pas de trop!) des deux pieds de glycines chinensis qui avaient envahi la pergola et songeaient déjà à débourrer!
La pergola, elle, présente des signes de détresse, sus à la rouille et le plus tôt possible, s’il veut bien faire un rien plus chaud et arrêter un brin de pleuvoir!
Dans mes seaux de désherbage, c’est bien la première année qu’il y a parfois autant de terre que d’herbe et incroyable mais vrai, la maison est boueuse…depuis 10 ans que je jardine ici, jamais je n’avais rentré en même temps que mes chaussures de jardin , autre chose qu’un rien de poussière et quelques gafets!
Le gafet, vous ne connaissez pas? Il faudra que je vous le présente, ici, c’est incontournable!

Published in: on février 19, 2010 at 8:36  Laissez un commentaire  
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Tous au chaud!

Hier, c’est par excès  de travail à la maison que ma seule occupation au jardin a été de superviser le déplacement d’un grand pot du  » Triangle » à la « Cour d’accueil  » !  Aujourd’hui, je comptais y installer le génévrier avec les pensées et une jolie primevère marginée mais tout est resté à l’abri dans l’entrée de la maison, c’est qu’il a carrément neigé cette nuit.
Bel effet sur le chemin de llauses qui va du portillon au grand portail  en traversant de part en part le « Triangle » mais certains au jardin ont plus ou moins apprécié l’expérience!
Un agave macroacantha déjà bien entamé par le froid, don d’un jardinier très généreux, a filé in extrémis dans l’abri de jardin et l’un de ses rejets directement dans l’ une des coupes de boutures du bureau-jungle!
Le pot rapporté d’Espagne pour dominer « la Pelouse » du haut du pilier en pleine rénovation, attend stoïque des jours meilleurs, pas de maçonnerie par ce temps.
L’asphodèle s’en fiche royalement, le froid en pleine tramontane sur les hauteurs des Aspres , elle a l’habitude!
Bizarrement, l’euphorbia obesa dans la jardinière devant la maison, ne semble pas plus affectée que ça…
D’autres ont l’humeur massacrante, surtout lorsqu’on préfère vivre en permanence dans le jardin plutôt que d’accepter de rentrer dans la maison, à chacun ses choix!
Le loropetalum chinense ‘Fire Dance’, planté de quelques jours, vient d’avoir le baptème du feu, la neige souligne bien la double-cuvette d’arrosage en usage par chez nous. la règle d’or: surtout pas d’arrosage directement sur le collet, ça évite les chocs thermiques, en hiver et bien sûr encore plus en été.
Et bien sûr, il y a ceux que rien n’arrête, même pas le grésil dans le vent glacial, le noisetier vert, dénommé « Paul » comme le cousin qui nous l’a offert il y a une petite trentaine d’années, s’est mis en fleur, neige ou pas neige…il s’en moque totalement, ce n’est pas comme moi!
Pas même la possibilité de rester bien au chaud près de la cheminée: avec un vent comme ça, à tous les coups, elle va refouler. Pas le choix:  j’attends bon gré, mal gré, que ce long hiver s’en finisse et  vais m’en aller trier des graines.

Projets printaniers

Eh oui, aujourd’hui, pas de jardinage effectif, pas le temps; toutes mes activités ont été centrées sur la maison, sauf peut-être une agréable visite à l’une de mes pépinières préférées, j’en ai rapporté quelques végétaux bien sûr mais rien que du raisonnable, voir de l’incontournable. Le jardin n’est plus ma priorité financière pour l’instant, d’habitude,  c’est la plus importante rubrique de mon budget!
J’ai acheté quelques pensées en dégradé de pourpre et de mauve pour accompagner le génévrier de Chine ‘Blue Alps’ que j’installe en pot dans ‘ La cour d’accueil’. Résistant à -20°, il sera mis en place dès demain, en éclaireur!
Je l’ai rapporté d’une ballade éclair à Figuères, tous les végétaux sont moins chers de l’autre côté de la frontière mais sont rarement identifiés.
J’ai aussi déniché deux cactées pour remplacer celles qui ont gelé dans la rocaille    
(Du premier, je ne sais rien, il faudra que je me débrouille pour l’identifier, le deuxième est probablement un cereus mais lequel?)
et un drosanthemum, j’aime toujours avoir un petit grain de riz (comme on l’appelle outre-Atlantique) dans un coin du jardin. Ceux-là, attendront un peu, près de la maison , sous l’abri de l’auvent, que les dernières gelées aient eu lieu , il n’y a rien qui presse et je n’ai pas assez d’informations sur leur rusticité.
La tramontane souffle en furie ce soir, il est doux de rêver, bien au chaud, à ma future potée…le génévrier est pratiquement violet l’hiver, plus bleu ensuite et gris l’été. Mais les pensées ne tiendront que jusqu’en avril, peut-être en mai, s’il ne fait pas trop chaud…le dégradé de pourpre ira bien jusque là mais j’ai envie d’y ajouter une touche de souffre, peut-être une giroflée en corset de velours brun et doré? On verra, ce que je rencontrerai au hasard de mes flâneries jardinières…