En bref

Depuis quelques jours, je suis un rien débordée, il y a eu de très bons moments et des fichus quarts d’heure, au jardin comme ailleurs…comme dans la vie de tout un chacun!
Alors en images, petit bilan:
Très, très froid, neige et glace, des plantes en difficultés encore et encore et des plantations différées;
Des auxilliaires ailés bien gâtés mais qui pour l’instant n’ont toujours pas goûté à mes suspensions de fruits secs et confits!
Un bulbe d’amaryllis qui m’a un peu déçue, original c’est vrai mais avec une durée de floraison très limitée et des fleurs bien petites!

Du rangement, du rangement…dans les graines, les étiquettes, les classeurs de photos relatifs au jardin, là pas d’illustrations, imaginez seulement un grand tourbillon et pas mal de poubelles pleines!
La décision de déplacer le début de mon année à l’équinoxe de printemps parce que je suis jardinière avant tout autre chose à présent, la décision aussi de vivre mes passions…toutes! sans attendre et avec le moins de concessions possibles!
De très courtes nuits, de très longues journées et une grosse fatigue mais somme toute assez créative!
Deux repères au jardin de l’Aspre: le premier bouton de coquelicot, encore fermé bien sûr et la taille à quatre mains (et ce n’était pas de trop!) des deux pieds de glycines chinensis qui avaient envahi la pergola et songeaient déjà à débourrer!
La pergola, elle, présente des signes de détresse, sus à la rouille et le plus tôt possible, s’il veut bien faire un rien plus chaud et arrêter un brin de pleuvoir!
Dans mes seaux de désherbage, c’est bien la première année qu’il y a parfois autant de terre que d’herbe et incroyable mais vrai, la maison est boueuse…depuis 10 ans que je jardine ici, jamais je n’avais rentré en même temps que mes chaussures de jardin , autre chose qu’un rien de poussière et quelques gafets!
Le gafet, vous ne connaissez pas? Il faudra que je vous le présente, ici, c’est incontournable!

Published in: on février 19, 2010 at 8:36  Laissez un commentaire  
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A comme Amaryllis

     

 

   Savez-vous qu’Amaryllis est le nom d’une bergère dans la Grèce antique, savez-vous que Virgile a chanté sa beauté un peu plus tard et qu’elle a personnalisé ainsi ‘la Belle Dame’, nom que l’on donne aussi à certaines amaryllis , les Bella Dona ? Je vous rassure, je n’en savais rien jusqu’ à hier.
En fait, de Linné à nos jours, il y a eu longtemps confusion entre deux espèces les hyppeastrums et les amaryllis Bella Donna. Du coup, latiniste discrète, pour moi hyppeastrum devait être masculin et je disais un amaryllis mais là dessus tout le monde est d’accord, c’est d’une amaryllis qu’il faut parler!
J’ai longtemps ignoré aussi qu’il y avait deux espèces totalement distinctes, même si elles appartiennent toutes deux à la famille des amaryllidacées, puisque l’une vient d’Afrique du sud et l’autre d’Amérique tropicale et tout particulièrement du Brésil et de ses alentours.
C’est la Bella Donna qui nous vient du Cap, rustique en pleine terre dans le midi de la France, j’en ai planté une, pleine d’espoirs dans mon seul massif au printemps dernier et jusqu’ici, aucun signe de vie…Il me reste à attendre encore un peu avant de refaire une tentative.
En attendant, je suis à la tête de trois amaryllis, que je devrais apeller hyppeastrums et qui fleurissent forcés aux alentours de Noël. Ceux de décembre 2008 viennent de passer l’été dehors à mi-ombre et le dernier qu’une amie vient de m’offrir vient de cesser sa floraison.
Je m’apprête en outre à en mettre un autre en végétation, avec des fleurs qui m’ont parues un peu originales.
En fait, il y a de nombreuses espèces d’hyppeastrums qui de plus sont hybridées depuis environ deux siècles. Les cultivars obtenus avant 1930 sont pratiquement introuvables et font l’objet de véritables collections. Certains sont susceptibles de fleurir deux fois par an, d’autres portent des feuillages décoratifs ou sont subtilement parfumés.
Jusque là, je n’ai jamais réussi à faire refleurir mes amaryllis, soit les escargots les dévoraient durant l’été, soit ils passaient de vie à trépas dans le courant de l’hiver, gardés à l’intérieur.
En fait, c’est la période de repos végétatif qui normalement doit durer trois mois que je maîtrise mal.
Du coup, je tente une manoeuvre aussi hardie que désespérée. Ici, il gèle peu, voire certains hivers, pas du tout…et si je les mettais en pleine terre mes bulbes d’ hyppeastrums récalcitrants, il me semble en avoir vu une splendide plate-bande au printemps dernier dans ma région…
Au pied de notre bouleau, (le plein soleil ici, est nocif pour tous les végétaux ou presque), protégés du vent, dans un mélange de terreau et terre de jardin bien drainée, potasse plus qu’azote et pas trop d’eau. J’ajouterai un paillis de feuilles ou autre et croiserai les doigts.
Je vous tiendrai au courant et vous montrerai bientôt la mise en floraison du prochain bulbe.
Je pense qu’il s’agit d’un hybride d’hyppeastrum cybister avec de longs pétales étroits et incurvés, qui est originaire de Bolivie.
Mais j’avoue que la floraison, toute simple de l’hyppeastrum Arctic White, m’a tout à fait ravie!
Qu’il est doux d’avoir des amis!

Published in: on décembre 7, 2009 at 11:22  Comments (2)  
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