Tous au chaud!

Hier, c’est par excès  de travail à la maison que ma seule occupation au jardin a été de superviser le déplacement d’un grand pot du  » Triangle » à la « Cour d’accueil  » !  Aujourd’hui, je comptais y installer le génévrier avec les pensées et une jolie primevère marginée mais tout est resté à l’abri dans l’entrée de la maison, c’est qu’il a carrément neigé cette nuit.
Bel effet sur le chemin de llauses qui va du portillon au grand portail  en traversant de part en part le « Triangle » mais certains au jardin ont plus ou moins apprécié l’expérience!
Un agave macroacantha déjà bien entamé par le froid, don d’un jardinier très généreux, a filé in extrémis dans l’abri de jardin et l’un de ses rejets directement dans l’ une des coupes de boutures du bureau-jungle!
Le pot rapporté d’Espagne pour dominer « la Pelouse » du haut du pilier en pleine rénovation, attend stoïque des jours meilleurs, pas de maçonnerie par ce temps.
L’asphodèle s’en fiche royalement, le froid en pleine tramontane sur les hauteurs des Aspres , elle a l’habitude!
Bizarrement, l’euphorbia obesa dans la jardinière devant la maison, ne semble pas plus affectée que ça…
D’autres ont l’humeur massacrante, surtout lorsqu’on préfère vivre en permanence dans le jardin plutôt que d’accepter de rentrer dans la maison, à chacun ses choix!
Le loropetalum chinense ‘Fire Dance’, planté de quelques jours, vient d’avoir le baptème du feu, la neige souligne bien la double-cuvette d’arrosage en usage par chez nous. la règle d’or: surtout pas d’arrosage directement sur le collet, ça évite les chocs thermiques, en hiver et bien sûr encore plus en été.
Et bien sûr, il y a ceux que rien n’arrête, même pas le grésil dans le vent glacial, le noisetier vert, dénommé « Paul » comme le cousin qui nous l’a offert il y a une petite trentaine d’années, s’est mis en fleur, neige ou pas neige…il s’en moque totalement, ce n’est pas comme moi!
Pas même la possibilité de rester bien au chaud près de la cheminée: avec un vent comme ça, à tous les coups, elle va refouler. Pas le choix:  j’attends bon gré, mal gré, que ce long hiver s’en finisse et  vais m’en aller trier des graines.